C'est quoi réussir sa vie ?
Pour vous y aider, voici la réponse de Joep Dohmen, professeur de philosophie néerlandais, que je trouve particulièrement pertinente : « une vie est réussie quand elle est vécue avec conscience, quand on a pris le temps de s’interroger sur ce qui importe réellement et qu’on s’est ensuite tenu à ses choix. Sinon, on ne fait qu’accomplir des choses en inadéquation avec ses aspirations profondes ».
Et il continue en disant que : « l’idée est de mener une existence authentique mais qui contribue au bien-être de la société « .
Car on ne saurait être heureux que dans des plaisirs individualistes, on a tous besoin d’un équilibre entre intérêts personnels et intérêt général. Cela fait écho à nos cours d’économie de terminale où l’on nous parlait de la « Main Invisible ». Quand Adam Smith nous dit que la recherche par chacun de son intérêt personnel concourt à l’intérêt général, la philosophie ajoute que, pour être heureux, il faut placer cette recherche sur les deux plans (personnel et général) et le faire de façon consciente.
En résumé, répondre à cette question : quelle contribution je veux apporter au monde et qui satisfasse aussi mes aspirations ?
Quand se poser cette question ?
Drôle de question justement et on se dit que le plus tôt est forcément le mieux ! Bien entendu, y répondre tôt permet d’avoir une vision, une clairvoyance qui fait que l’on ne va pas subir les choix de ses parents, de ses profs ou de la société… Se la poser très régulièrement permet aussi de s’ajuster. Mais dans la réalité, on se rend compte que la plupart d’entre nous attendons un « drame » ou, faute d’épisode dramatique, la fameuse crise de milieu de vie pour se la poser.
Cette crise est ce que Jung appelle le processus d’individuation. On passerait par 4 étapes dans notre vie :
– la phase d’accommodation. Enfance et jeune adulte. On crée un persona (du grec prosopon = masque), on adapte nos comportements en vue d’acquérir une sécurité affective et de nous inscrire dans le monde.
– la prise de conscience. Qui peut se traduire par un mal-être existentiel quand ce que Jung appelle notre « ombre » – ce qui sommeille en nous et que nous n’avons pas encore choisi d’être – se rappelle à nous par vagues de nostalgie.
– le début de l’intégration. La quête d’approbation a cédé le pas au désir de ne plus se trahir
– l’individuation. On devient un individu complet, doté d’une meilleure connaissance de soi. Nous accueillons avec plus de souplesse nos qualités et nos défauts, nos désirs contradictoires, nos conflits intérieurs. Et surtout, nous nous ouvrons à d’autres dimensions laissées jusque-là endormies : l’art pour les créatifs contrariés, la science pour d’autres, l’engagement associatif pour les banquiers d’affaires…
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Et c'est tout ?
Non, ce n’est pas tout ! Car même si trouver son but, son fameux « why » est essentiel car sinon, on a juste la bizarre impression d’avoir passé sa vie dans les chaussures de quelqu’un d’autre (et on sait à quel point ça peut être douloureux que de porter des chaussures qui ne sont pas à sa taille…). Et ce n’est pas neutre car il s’agit du 1er regret des mourants : « J’aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu’on attendait de moi » – je vous laisse lire cet article sur le best-seller « les 5 regrets des personnes en fin de vie » de Bronnie Ware, infirmière devenue auteur). Mais l’autre dimension essentielle après le « pourquoi » (d’où découlent le « quoi » et le « comment ») c’est le « avec qui ».
Une autre définition moins philosophique mais beaucoup plus pratique nous vient d’une large étude sur le bonheur. Elle nous prouve l’importance du « avec qui ». En novembre 2015, lors d’une conférence TEDx, Robert Waldinger a révélé l’aboutissement d’une longue, très longue étude. Pendant 75 ans, des chercheurs de la prestigieuse Harvard Medical School ont suivi à la loupe le quotidien de 724 hommes. Trois quarts de siècle se sont écoulés depuis le début de l’étude.
Le premier constat est sans appel : les relations humaines sont le secret du bien-être et de la bonne santé tandis que la solitude tue. L’expérience montre que les individus les plus connectés à leur famille, à leurs amis et à leur cercle social sont non seulement plus heureux mais aussi en meilleure santé. À l’inverse, les personnes isolées sont moins heureuses et leur état de santé décline en milieu de vie tout comme leurs capacités cognitives. Les personnes seules mourraient aussi plus jeunes.
La deuxième conclusion : pour être heureux, la qualité des relations prévaut sur la quantité. Bénéfiques pour le corps, les relations sont également bénéfiques… pour le cerveau ! Une personne investie dans une relation sécurisante aurait les idées claires plus longtemps. Et par sécurisante, on n’entend pas nécessairement un quotidien sans orages et sans disputes – elles sont même normales et saines – mais les couples octogénaires dont chacune des parties sait qu’elle pourra compter sur l’autre en cas de coup dur ont une mémoire plus performante que les autres.
Trouver sa mission, « le job de ses rêves », est bien évidemment clé mais il ne saurait se départir du « avec qui ». Notre quotidien est fait des gens que nous fréquentons au travail, si (malgré l’intérêt du poste) nous nous y sentons seuls, si nous n’arrivons pas à établir avec nos collègues des relations vraies, le bonheur va forcément avoir du mal à y faire sa place. Il ne s’agit pas forcément de lier une amitié forte mais de favoriser des liens relationnels fondés sur le respect et l’écoute, une sorte d’amitié « coaching » qui permet d’épauler l’autre et d’être épaulé également. De la même manière que pour une amitié, une relation professionnelle s’entretient. Les déjeuners et pauses café sont parfaits pour nouer des liens avec ses collègues. Élargissez quand vous le pouvez vos temps de discussions et de rigolades hors de l’entreprise en allant boire un verre, en dénichant un nouveau resto…
Cette étude est corrélée par de récentes découvertes en neurosciences faites par Morgan Cerf, de la Northwestern University, il nous dit : « when two people are in each other’s company, their brain waves will begin to look nearly identical ».
Bien choisir ses amis, trouver, parmi ses collègues, ceux qui nous inspirent le plus est donc une clé pour être épanoui. Car au fur et à mesure du temps, nous allons copier leurs attitudes et comportements et faire des choix (qui est une réelle source de stress nous dit Morgan Cerf) sera facilité par ces influences positives. A lire ici, pour approfondir le sujet 🙂
Donc voici les 2 ingrédients d'une vie réussie :
-Trouver son Why
-S’entourer de personnes dont on aime la personnalité
Make it simple 🙂
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